Boulettes de moisiversaire (8)
Alors ça y est. Tu es prêt. Tu as sorti tous les ingrédients que tu es parvenu à quérir au péril de ta vie - car à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire, non ? - et maintenant, dans une sorte de demi-transe scandée par des mains agitées et quelques soubresauts un peu ridicule de ton corps électrisé, tu lis sur l'écran de ton ordinateur l'alchimie étonnante, surprenante, dégrisante, ébouriffante que je te propose (évidemment, lecteur régulier, tu auras remarqué qu'en cliquant sur l'image on voit vachement mieux, je ne t'apprends rien, n'est-ce pas ?), un filet de bave s'échappant mollement de tes lèvres...
À présent, prépare-toi, ignorant que tu es de ce que tu ne sais pas encore - tu noteras en même temps l'inepte rhétorique mais tu ne me diras rien - à vivre une expérience qui fait passer la grande Lumière qui t'attend un jour pour une facétie délicieuse. Il y aura, désormais et à jamais, un avant et un après et tu as ton destin dans quelques instants qui va se dessiner dans la réussite - ou pas - des chocloedlboollard (ou un truc de ce genre là, y a que Charline qui sait le dire et peut-être Colin...).
Bon courage à toi l'ami(e) !
(c'est pas mon passage préféré la grosse boule mais la qualité du malaxage assure en partie la réussite de la recette alors fais attention quand tu pétris - comme Julie)
(non, vraiment, je vous assure, dans une assiette ronde c'est moins bon, n'insistez pas)
Alors, au final, voilà ce que ça donne :
PS : Concernant le concours (le titre de films le plus pertinent pour vous associé au sept parties de la recette), faites vos propositions jusqu'à dimanche soir ; résultat lundi !)