juillet 2011

   En fait, on n'est pas allé voir Carcassonne, juste que de l'autoroute qui nous ramène à Auch, on voit la cité de Viollet-le-Duc. Je trouve ça sympa. Et puisqu'on cause d'archéologie et de vieilles pierres, on a eu le plaisir d'aller voir l'arrière-grand-mère de notre fils, installée (très) paisiblement dans un no grand-father land à quelques pas de Nîmes. Comme à chaque visite de maison de retraite, mon fils rayonne de son incroyable jeunesse - et moi du coup, je me sens jeune aussi, c'est très gratifiant. C'était bien... [Lire la suite]

   L'oncle Bernard est un nîmois d'adoption mais ça ne l'empêche pas de faire tout comme. Du coup, ce matin, on descend la colline sur sa BMW R 850 - là, ça va être compliqué pour que le virus ne vienne pas à nouveau m'enfiévrer... - et on débarque aux halles de Nîmes, rendez-vous des locaux et des locales, le spot nîmois de la bonne chère.   Les étals sont un plaisir pour les sens ; les yeux gourmandent les dorades et le nez se régale de la puissance des essences fruitières. Et dans les allées de ces halles, on... [Lire la suite]

   Façon nomade, façon citizen of the south, on glisse d'un point cardinal à un autre et d'Auch on se love au coeur de Nîmes à la rencontre de la famille, des racines languedociennes de notre fils. Ici, dans ce mazet nîmois, on rencontre Bernard, Annick et Fanny - et le chat Gazoduc. Là, je crois qu'on a touché un peu de ce qu'on imagine de l'art de vivre du sud quand on est un normand.   Sous une tonnelle, dans la douce chaleur d'un soir qui s'endort, on pose nos valises un peu essoufflés par l'escalade (la... [Lire la suite]

   On a attendu qu'il fasse enfin beau pour se décider à partir demain vers un sud plus méditerranéen. Mais peu importe, aujourd'hui, on chemine dans les rues de la capitale gersoise, on admire les très beaux travaux de rénovation de la majestueuse cathédrale, on s'ébahit (pas) des nouveux jeux d'eau qui lui font front et qui ressemblent un peu à ce qu'on trouve à Bordeaux en version liliputienne, on profite des soldes de la rue Dessoles, on nourrit le petit Prince à la terrasse du "France" (je ne sais pas pourquoi mais on... [Lire la suite]

   La famille s'agrandissant de partout, il pousse des cousins comme des tournesols dans ce pays. Alors, on a organisé une rencontre entre deux petits cousins, mon fils et son (future guitariste black ?) de cousin gersois Lenny. Alors, avec un bob tortue sur la tête c'est vrai que le mythe du guitariste virtuose s'effondre mais voilà un cousin de trois mois son aîné qui aura permis à notre Hippolyte de montrer qu'en Normandie on savait y faire. Il aura fallu que le Gersois se pose bien assis sur ses fesses devant notre Hippo... [Lire la suite]

   Le tournesol est désabusé. Ca se voit, il n'a pas l'air bien, il n'a pas la tenue altière du lustre des étés passés. Mais contrairement à ce que raconte Nana Mouskouri (en même temps c'est pas comme si elle avait une caution scientifique, elle est un peu à la biologie végétale ce qu'Allègre est à la climatologie, c'est-à-dire rien), le tournesol fait la gueule et plutôt que de nous indiquer fièrement le soleil, un sourire en coin, il fait lamentablement la tronche avec son air de pleureuse de peinture à... [Lire la suite]

   La pluie dans les Landes a sensiblement la même saveur dans le Gers, je te l'assure lecteur chanceux coincé dans ton bureau et qui se frotte les mains d'avoir attendu le mois d'août pour enfiler son string de plage. Ainsi, le vêtement mouillé, on parvient, essuie-glace à fond, au coeur de notre autre villégiature du sud-ouest, non loin d'Auch.   Dans cette vieille masure gersoise, on retrouve le plaisir de l'accent qui chante (pas le marseillais, attention !) mais le temps maussade nous prive des essences... [Lire la suite]

   Hier, le 23, on a fêté la moitié de sa première année. Un éclair, à peine. Cet enfant est notre fulgurance, il nous transperce d'une joie ardente et furieuse, une perpétuité désirée. Ce titan de presque neuf kilogrammes écrase l'univers entier et avale un soleil de sourire chaque matin balbutiant. Les dentelles de voyelles qu'il fait résonner de sa voix lactée kidnappent nos envies de rien : il est la glaise de nos désirs. Un cadeau de cette taille est un big bang qui impose une renaissance et il m'aura fallu six mois... [Lire la suite]

   Quoi ? Un brin de soleil ? Dans les Landes au mois de juillet ? A peine croyable ! On saute sur l'occasion et on sort visiter un peu le coin, notamment le Bas-Armagnac*, et on découvre non loin une carte-postale à l'échelle humaine, Labastide d'Armagnac, où Henri IV y aurait soufflé quelques idées pour sa place des Vosges. Alors, si la Place Royale ressemble à la cour carrée parisienne (qui s'appelait Place Royale originellement...) c'est bien parce qu'en été on doit y trouver plus de parisiens que de locaux. Mais... [Lire la suite]

   On picore un après-midi dans le Gers avant que de s'y installer quelques jours la semaine prochaine. Rencontre entre l'autre grand-père et le petit fils. Une belle rencontre, étonnante. Un moment rare et émouvant. Rencontre éclair mais nécessaire. On repart sous un ciel chaotique, l'automne arrive vite dans ces contrées...