Frénésie
Nous voilà de retour d'un rêve éveillé et le réveil est douloureux : arrivés à quatre heures du matin, nous aurons eu la chance d'un premier (frénétique) biberon à six heures. On était quand même fou de bonheur de le serrer contre nos coeurs remplis de soleil (et nos ventres de pasteis de nata).
Puis on raconte (frénétiquement) notre périple, nos visites, nos rencontres, nos lieux déjà préférés, nos plats, nos ruas et autres praças qui nous ont fait vibrer. On fait durer, on laisse le filet du souvenir couler sans économie, une sur-consommation de bonheur.
Et vient le moment où on jette un oeil au tri à faire des centaines et des centaines de photos que j'ai (avec frénésie) prises pour trouver, cet hiver, de quoi réchauffer nos coeurs enneigés.