The Family (Mac)
Au début, il faut que je l'avoue, j'étais prosélyte. Clairement. Je vantais le think different, je raillais l'ennemi d'Albuquerque, je croquais la pomme fier d'en faire partie, je me battais pour expliquer combien la vie était (vraiment) simple sans ctrl+alt+sup, ni virus, j'essuyais les remarques acerbes des afficionados du pingouin et passais un temps infini à justifier mon choix. C'était il y a dix huit ans, il est vrai, j'achetais mon premier Macintosh. Nous sommes nombreux à avoir vécu une histoire passionnelle avec notre ordinateur, véritable compagnon de route de notre adulescence. Aujourd'hui, je ne me bats pas, je ne justifie rien, je ne vante rien, Apple est une marque qui n'invente plus rien, si ce n'est un style de vie ce qui ne m'intéresse pas beaucoup (cf. cet article où, en filigrane, on lit une entreprise désincarnée qui gît sur son trésor comme une vieille prostituée retraitée)
Alors, je constate, un peu amusé, le "succès" des Mac dans mon entourage qui, capté par l'incroyable puissance marketing de la marque, cède au goût du jour. Tant mieux pour moi car, lorsque je vais chez Sylvie et Seb, par exemple, je ne perds plus de temps à me demander comment fonctionne un ordinateur, je m'en sers.